MA POESIE TRISTESSE





AMERE SOLITUDE
 
 
Furtive sensation d’un être délaissé,
Rejeté dans les bras de dame solitude,
L’âme ressasse en vain d’amères inquiétudes
Attisées par le feu des regrets affligés
 
Fugitive impression d’un cœur abandonné,
Entraîné dans la valse de l’incertitude,
L’avenir s’assombrit en morne platitude,
S’accrochant à l’esquif des bribes du passé
 
Gestes désespérés, générés par la peur,
De ce sordide écho qui dessèche le cœur,
Ombre fantomatique envahissant la nuit
 
L’amour emprisonné dans un carcan de haine,
Baigne dans l’infamie de ces instants détruits,
Noyé dans un silence effrayant qui l’enchaîne





extrait du recueil "GRIS FUCHSIA"

***

aux éditions

logo CDL







TE REJOINDRE
 
 
Quand la vague du temps aura fait son ouvrage,
Ciselant ses contours sous mes yeux fatigués,
Que mon corps chahuté au travers des années,
Traînera lourdement ses maux comme un message…
 
Quand le souffle des ans portera ses présages,
Relents de souvenirs en terres désolées,
Solitaire égarée dans ce champ dévasté,
Mon âme en perdition maudira ces ravages…
 
Quand à nouveau naîtra l’aurore à ma fenêtre,
Mon vieux cœur en sursis traînera son mal-être,
Le regard impatient tourné vers les étoiles
 
Et quand viendra le jour de te rejoindre enfin,
J’écrirai l’épilogue au dessous de la toile,

Savourant l’infini des nimbes de satin.



extrait du recueil "GRIS FUCHSIA"
3ème prix de poésie classique au concours de Melun 2012
***


aux éditions
logo CDL






FRAGILITE



J'ai enfoui dans mon âme, les pensées déplaisantes
Pour y faire dominer ta flamme omniprésente.
Les méandres complexes, des idées obsédantes,
Emergent des souvenirs de paroles blessantes

Le destin est cruel en effaçant les mots
L'absence de caresses a envahi la nuit
Hier j'aimais la vie, hier il faisait beau
A l'ombre de ton corps le désir s'est enfui

J'erre dans l'obscurité d'idées contradictoires
De fragments de douleur, en bonheur illusoire
De furtives zones d'ombres alimentent le trou noir
Aliénant ma logique, lui ôtant son pouvoir

Je suis perdu sans toi mais comment le crier
J'avance à reculons sur le fil de la mort
Méandres de nos cœurs dans des torrents charriés
Sur des questions posées, qui a raison ou tort

Les doutes inavoués, fébrilement enterrés
Les monceaux de paroles, savamment éludées
La passion évincée, l'espace d'un été
Impose la discorde à mon âme troublée

Le flot de notre amour qui nous a emporté
Ne peut mourir ainsi sur des rivages lourds
Ces années de bonheur d'un ciel illuminé
Ne sauront effacer nos corps qui restent sourds
 
Le temps dans sa clémence, bannira la censure
Epongera mon âme de ces éclaboussures
Je guette la guérison, en bravant les blessures
Odieusement infligées, pour des raisons obscures.

J'implore le pardon, je mets pavillon blanc
Je fais le premier pas pour écouter ton cœur.
Et sur cette fêlure d'un avenir plus grand
Ma main se posera touchée par tant de pleurs

Et sortir des sentiers de ce grand marécage
Ou ma raison vacille, couverte de nuages
Tempêtes irraisonnées, détruisant au passage
Les sentiments fragiles emportés par l'orage

Enlever de nos yeux le doute qui s'installe
Redevenir nous deux pour effacer la rage
Marcher main dans la main sous un soleil trop pâle
Evitant le mot fin sur le bas de la page
 
 ***

(Nicolas PILMANN & Catherine HIRZEL, avec son aimable autorisation)

extrait du recueil "A L'ENCRE DE MON COEUR

aux éditions




 

 
 



Créer un site
Créer un site